De formation juridique, ma rencontre avec l’hypnose remonte à une douzaine d’années. Avec beaucoup de réserves, et quelques a priori, j’ai consulté comme on expérimente.
A ma grande surprise l’hypnose fut une révélation immédiate. Je comprenais que l’état hypnotique m’était très familier. Il faisait écho à ces états dans lesquels j’étais entrée sans en avoir conscience lors de voyages extrêmes, et qui m’ont permis de gérer des moments sensibles.
Lors de traversées de l’Himalaya quand le corps se brise et qu’il faut aller chercher des ressources insoupçonnées, lors d’expéditions polaires au Spitzberg quand l’effort jamais ne s’arrête, ou dans la Taïga quand la tempête s’invite et qu’il faut avancer, être alors capable d’écarter les doutes, garder son calme pour mieux garder le cap.
J’avais expérimenté ces états modifiés de conscience toutes ces fois où il m’a fallu accueillir l’imprévu, m’adapter, repousser mes peurs, mes limites, gérer les douleurs et le stress, pour rester sereine, garder ma confiance en moi et continuer d’avancer toujours quels que soient les évènements.
Ces états modifiés de conscience m’ont servi aussi à décupler la saveur d’un bonheur simple, d’une joie profonde et de les ancrer pour mieux m’en souvenir et m’en servir.
L’hypnose et ses possibles devenaient une évidence dans mon parcours. Je me suis formée à différentes hypnose, et spécialisée dans certains domaines (enfants, deuils et addictions).
Adepte de l’auto-hypnose, je considère que sa pratique régulière fait partie d’une bonne hygiène de vie.